Croix d’Argent Montpellier
Conception réalisation de 60 logements et de bureaux de proximité pour Hérault logement
Croix d’Argent – Montpellier (34)
Maitrise d’œuvre : Hérault logement
Dates : APD rendu Sept.2022
Montant des travaux : 5 800 000 € HT
Contexte : Le projet s’inscrit dans le cadre d’une opération à tiroir de démolition reconstruction sur la même emprise dans le quartier de la Croix d’Argent.
« Un bâtiment comme une entité »
La perception d’une « entièreté », cette intégrité globale comme « unité de masse » s’ancre dans le quartier comme une sculpture dans son écrin végétal.
Les deux bâtiments, un plot de 16,80 m sur 20 m et une barrette 40 m de long sur 14,50 m sont distants de 15 m (recul entre façades).
Les différents types de toitures (terrasse/ double pente), les revêtements (bardages ITE, Enduit) et les différents nombres de niveaux suivant les cages contribuent à accentuer l’altérité de la volumétrie. L’imbrication des volumes et des masses qui ont été évidées, se répondent en deux bâtiments cousins par la forme et par l’écriture architecturale.
« Ecriture architecturale »
Le projet répond au souhait d’unicité chromatique dont seule l’organisation des volumes résonne. Ces masses partiellement évidées se répondent d’un bâtiment à l’autre donnant son identité au projet.
L’ensemble est résolument unitaire, de couleur blanche RAL 9010, seuls quelques points singuliers sont soulignés parcimonieusement par l’utilisation d’un doré doucement scintillant.
Il s’agit d’identifier l’intérieur des halls d’entrées creusés en façades : logement et locaux de proximité d’Hérault logement, ainsi que les volumes aux toitures inclinés qui abritent et regroupent des balcons.
Les ouvertures des façades sont traitées suivant leur positionnement. En coeur d’îlot, creusées en loggias et en décalé des ouvertures principales de la façade en regard, elles s’organisent en terrasses, sur le parc, créant des singularités architecturales.
Les gardes corps seront en maçonnerie et en structure aluminium remplissage vitré opale.
L’attique et soubassement ne bénéficient d’aucun traitement architectural particulier et sont à l’identique du reste de la façade, afin de confirmer l’impression de bloc du bâtiment ancré dans le Parc (plantations de 74 arbres).
Les débords, décrochées et redans en façades sont traités par différents décalages structurels et jeux de décalage d’isolation (ITI/ITE en étage exclusivement).
